lundi 23 janvier 2012

RENCONTRE – Portrait d'une bénévole française


Sophie Pereira est une jeune étudiante venue au Brésil pour réaliser un échange universitaire. Afin d'aller à la rencontre d'une population autre que celle des étudiants et des expatriés, elle a choisi de s'engager auprès de l'ONG Um Teto para meu pais

Atelier journalisme – Pourquoi es-tu venue au Brésil ?
Sophie Pereira – J'ai choisi le Brésil parce que je parlais déjà portugais grâce à mes parents, qui sont du Portugal. C'est un pays où il y a beaucoup de culture brésilienne, et ça a bercé mon enfance. J'avais envie de connaître ce pays, ce qui coïncidait avec la possibilité que m'offrait mon école d'aller étudier une dernière année à l'étranger.



Pourquoi as-tu choisi de t'engager dans l'ONG Um Teto para meu pais ?
Auparavant, j'étais déjà partie en Inde pour construire un dortoir dans un orphelinat. J'avais trouvé que c'était très enrichissant sur un plan personnel de travailler avec les enfants, de les aider. Quand je suis arrivée au Brésil, j'ai découvert Um Teto para meu pais, et y ai vu une belle opportunité de pouvoir aider les autres : je n'ai pas hésité !

Est-ce que tu peux nous expliquer comment fonctionne cette association ?
C'est une ONG qui agit actuellement dans 19 pays d'Amérique Latine, mais elle est née en 1997 au Chili. En tout, il y a plus de 200.000 volontaires qui y travaillent. C'est une association qui se rend dans les favelas et aide certaines familles à financer et construire une nouvelle maison plus solide.

Comment les familles sont-elles sélectionnées ?
Ce qu'il faut savoir, c'est que les opérations de construction se déroulent durant des week-ends. Quand j'y suis allée en décembre, nous étions 600, répartis sur 10 favelas. Il y a un travail de préparation avant la construction : l'équipe organisatrice se rend dans les favelas concernées avant. Ils font remplir un formulaire aux personnes intéressées par le programme. Ensuite, 10 familles sont choisies selon des critères sociaux.

Concrètement, comment s'organise le week-end de construction ?
Un jour avant qu'on arrive, la famille doit avoir détruit sa maison, et sur le même emplacement nous construisons une nouvelle maison en bois, de la même taille, mais plus stable, avec un toit qui ne fuit pas, et on la met sur pilotis afin que les rats ne puissent pas y rentrer. C'est très physique parce qu'il faut transporter les portes, les fenêtres, etc. En 2 jours, 10 personnes doivent achever la construction d'une maison. C'est très sympa parce qu'on partage le repas avec la famille qu'on aide, les voisins viennent aussi participer, les enfants nous font visiter la favela.



Quel regard poses-tu sur l'organisation de la vie dans la favela ?
C'est très intéressant de voir une favela de l'intérieur, ne pas se contenter de l'image que la télé transmet. C'est dévasté, mais en même temps très organisé à sa façon, c'est comme une mini-ville : il y a des noms de rues, des boîtes aux lettres, des commerces, etc. Ce qui m'a le plus surprise, c'est de réaliser la dimension d'une maison : les membres de la famille vivent à 5 ou 6 dans moins de 8m2.

Justine BAILLIART, Grégoire BERTHIER, Paul BERTHIER, Maxence JACQUET, Victor JACQUET, Loiza LEROUX (www.lepetitjournal.com/sao-paulo) vendredi 20 janvier 2012

Pour en savoir plus sur l'association : http://umtetoparameupais.org.br/

INTERVIEW – "C’était comment São Paulo, il y a 50 ans ?"


Lise Aron est née au Brésil en 1951, de parents français qui s’étaient installés à São Paulo, pour fuir la seconde guerre mondiale et le nazisme. Elle, qui a vu la ville se transformer, a répondu aux questions des enfants de l’atelier de journalisme

Comment es-tu arrivée au Brésil ?

Lise Aron : Je suis née au Brésil. Mes parents, qui étaient juifs, étaient venus s’y installer pour fuir la seconde guerre mondiale et le nazisme. Je suis allée dans une école brésilienne et nous parlions français à la maison. Dans les écoles, les professeurs enseignaient aussi le français. Mais en 1964, après le coup d’état militaire, un ministre a décidé d’arrêter l’enseignement du français et du latin. Plus tard, j’aurais pu quitter le Brésil, mais je n’en ai pas eu envie. Même s’il y a des choses difficiles, il y a aussi des choses très belles ici.

A quoi ressemblait São Paulo lorsque tu étais enfant ?
J’habitais une maison. Tout le monde habitait dans des maisons à cette époque. Les terrains étaient bien plus étendus qu’aujourd’hui. Il n’y avait pas ces grands immeubles. A Itaim, il y avait par exemple beaucoup de petits commerces, des bouchers, des couturiers. Toutes les banques, UBS, Deutsche Bank, la Banque du Brésil étaient sur la Quinze de novembro dans le Centro. Ce n’était pas de grands établissements comme aujourd’hui. Il y avait aussi plusieurs tramways que j’empruntais pour aller à l’école. Je dois dire que c’était bien plus charmant à l’époque. C’était aussi moins pollué, on pouvait aller nager dans les fleuves Tiête et Pinheiros. Pour vous donner un exemple, lorsque je suis allée à Lisbonne, cela m’a rappelé le São Paulo des années 60.

La vie était-elle aussi chère à l’époque ?

Il faut savoir qu’il y avait une inflation énorme à l’époque. Les prix montaient chaque jour.  Si vous allez un jour à Ouro Preto, il y a un musée de la monnaie, et là on se rend compte qu’il y a eu beaucoup de monnaies différentes en très peu de temps. Par exemple, dans ce musée, j’en ai retrouvé une que j’avais complètement oubliée. Et  pour cause, elle avait circulé à peine 9 mois. On dépensait aussi moins d’argent. On faisait beaucoup de choses soi-même. On faisait le pain, on cousait ses vêtements. Il n’y avait pas tous les supermarchés comme aujourd’hui. Nous allions au Mercado dans le centre et faisions aussi nos courses sur les petits marchés de rues. On achetait aussi fréquemment au boucher ou au poissonnier qui passaient à la maison et on payait la note à la fin du mois.

Est-ce que la ville de São Paulo
a toujours été considérée comme une ville violente ?
C’était beaucoup moins violent quand j’étais enfant. Je me souviens que j’allais à l’école seule, que mes parents me laissaient jouer dehors et me promener après l’école à vélo. Aujourd’hui, c’est assez rare de voir des enfants de 10 ou 12 ans se rendre seuls à l’école. Il y avait déjà quelques favelas mais beaucoup moins. Il y avait aussi peut-être moins d’inégalités sociales. La ville a commencé à devenir plus violente dans les années 80. Il y avait, certes des vols, mais ce n’était pas comme aujourd’hui. Je vis normalement, mais je prends quand même quelques précautions, je ne sors pas mon téléphone dans la rue, je tiens bien mon sac. Après, il y a aussi un autre élément à prendre en compte, pendant la dictature, on parlait moins de ce type de problèmes à cause de la censure. A cette époque, il y avait aussi une violence policière et militaire.
Quelles ont été les grandes évolutions dont tu te souviens ?
J’ai d’abord été marquée par la disparition des tramways. Le dernier voyage a du avoir lieu entre 1966 et 1967.  Je me souviens aussi du moment où les bouteilles de lait en verre ont été remplacées par des bouteilles en carton. Il y a eu aussi l’inauguration du MASP lors d’un voyage officiel de la reine Elisabeth ou encore l’ouverture du premier centre commercial, celui d’Iguatemi ! La ville s’est industrialisée peu à peu, Rio a cessé d’être la capitale économique et les entreprises ont commencé à s’installer massivement à Sao Paulo.

Justine BAILLIART, Grégoire BERTHIER, Paul BERTHIER, Maxence JACQUET, Victor JACQUET, Loiza LEROUX

Initiation à l'interview

Au cours de ces deux jours de stage, les enfants ont également eu l'occasion d'apprendre à faire une interview. Durant la petite heure d'entretien avec Lise Aron et Sophie Pereira, les questions ont fusé, puis donné lieu à un article sur la capitale pauliste il y a 50 ans et sur l'association Um Teto para meu pais.

ATELIER JOURNALISME - L'expérience des enfants expatriés

Six enfants entraînés par leurs parents dans l'aventure de l'expatriation vous livrent leurs impressions. Bonne ou mauvaise expérience ?

Le grand départ
Pour les enfants, l'annonce de l’expatriation est un moment important. Beaucoup en gardent un souvenir précis. Par exemple, Paul, 8 ans, expatrié depuis un an se souvient  "qu’ils étaient tous dans la cuisine. On nous a demandé si on était d’accord pour partir vivre au Brésil. Mes parents n’y étaient pas encore allés, ils sont partis voir après et ont ramené des photos : je me voyais déjà tout bronzé".

Tous les enfants ne sont pas aussi enthousiastes par l’idée de quitter leur pays. Victor, 11 ans, vit depuis 4 ans au Brésil et ne voit qu’un seul mot pour décrire ce moment : "Horrible ! Je quittais tous mes amis, j’étais triste et mélancolique".
On constate que les avis sont variés mais qu’une fois le choc passé, la curiosité l’emporte sur l’inquiétude.

Pour que la nouvelle soit plus facile à accepter, mieux vaut prévenir les enfants bien en avance, être honnête sur les raisons du départ et le lieu de destination et enfin, leur donner envie.  "Mon père nous a parlé des activités que nous pourrions faire sur place : football pour mon frère et équitation pour ma sœur et moi. Ca a été un des éléments qui a facilité le départ " dit Justine, 15 ans, qui vit à São Paulo depuis 3 ans après avoir vécu plusieurs années en Asie.

Les premières impressions
Les premières impressions, tout comme l’annonce du départ, sont souvent restées un moment important dans l’expatriation. Alors qu’ils s’attendaient à trouver du soleil, la plage et les palmiers, les voici, après 10 heures de vol, déroutés de découvrir une mégalopole bruyante, en perpétuel mouvement et qui ne ressemble pas du tout à ce qu’ils avaient imaginé. "Déjà dans l’avion, le peu que j’avais pu voir de la ville, cachée par les nuages, m’avait perturbé : la grandeur des buildings et l’étendue de São Paulo. Dans le taxi, je me souviens, coincé dans les embouteillages, la pluie torrentielle se brisant sur la voiture, tout comme mes clichés sur le pays." se souvient Maxence, 14 ans, expatrié au Brésil depuis 4 ans. Paul, également arrivé sous la pluie, est plus nuancé : "J’ai été étonné par la pollution et par le nombre d’immeubles mais, d’un autre côté, j’étais content car c’était une nouvelle vie qui commençait". C’est pourquoi, pour éviter la déception, un voyage de reconnaissance en famille peut s’avérer utile.

Vient ensuite le temps de l’installation. Comme le déménagement n’est pas arrivé ou que certaines familles n’ont pas encore d’appartements, ces dernières choisissent la solution du flat (appart-hôtel). Elle est toutefois temporaire. "Au début, on trouve ça marrant d’habiter dans un hôtel, mais très vite la routine s’installe et l’ennui nous gagne. Je me souviens qu’après le collège, une fois les devoirs faits, je tournais en rond jusqu’au dîner." témoigne Grégoire, 14 ans, expatrié depuis 1 an.

Cependant, certains enfants ont trouvé ce premier temps de l’expatriation plaisant. "L’appartement était, certes, d’une taille lilliputienne, mais c’est ce qui a permis à ma famille de se retrouver et de se serrer les coudes", se remémore Justine. Pour faciliter cette vie provisoire, choisissez bien le contenu de vos valises afin d’emmener de quoi tuer le temps.

Nouveau pays, nouvelle école
Quand on arrive dans un pays, il faut partir à la découverte de sa culture et de ses caractéristiques, goûter à la nourriture locale. Pour les jeunes expatriés, la nouvelle vie commence à l'école à laquelle il faut s'adapter : se faire des amis, trouver ses repères. Sans conteste, un des points forts pour nos six jeunes : la cantine ! "La cantine c'est très bon ici " s'écrient-ils, unanimes. Du spaghetti-boulettes en passant par les mini-pizzas, les éclairs au chocolat ou les sushis, rien à redire.

L'accueil est un moment-clé. Justine déclare : "Miriem, la CPE nous aide à nous intégrer dans la classe. Elle m'a accompagnée jusqu'à ma classe, m'a présentée et ça j'ai bien aimé." Victor précise :"Quand on arrive au Brésil on peut se sentir un peu délaissé, mais  les personnes sont très amicales" ; tous disent en effet que les élèves de leur classe sont facilement venus leur parler. En revanche, pour vraiment se lier d'amitiés c'est plus compliqué, surtout quand on est ados, d'après Justine : "On m'avait prévenue que plus on arrive en étant grand, plus c'est compliqué", et Victor ajoute "selon les niveaux de classe, c'est plus difficile. Moi je suis arrivé en CE2 et ça allait, mais pour mon grand-frère ça a été plus dur." Loiza, 11 ans, explique aussi : "C'est dommage : dans les classes, il y a souvent deux groupes. Les Brésiliens sont d'un côté, et les Français de l'autre. Il faut faire attention aux clichés."

Découvertes culturelles
Il est aussi important de connaître la langue : "Surtout la base, conseille Victor, sinon on est perdus". Paul et Loiza précisent : "Si on apprend un petit peu le portugais avant d'arriver, c'est encore mieux ! ". Ensuite, le cours de Portugais Accueil au Lycée français permet d'approfondir la connaissance de la langue brésilienne. Savoir dire « Obrigado », « Desculpa », « Arroz e feijão » n'est pas suffisant ! De plus, "c'est une langue plaisante et pas trop difficile à apprendre" ajoute Justine, "sauf l'accent" ne peut s'empêcher d’ajouter Victor ! Mais aucun doute, Grégoire et Maxence estiment que "c'est indispensable de bien parler le portugais", d'autant plus qu'au Brésil l'anglais et l'espagnol ne sont pas vraiment parlés. Alors au boulot !

Un autre atout pour l'expatriation d'après les jeunes : les découvertes culturelles. Pour Victor "une chose vachement positive, c'est les voyages. En France, on visite surtout des châteaux, des constructions faites par l'homme, alors qu'ici ce sont plus des phénomènes naturels ". Les Lençois, l'Amazonie, ou même les autres pays d'Amérique Latine, comme le Pérou, l'Argentine, le Chili restent de très grands souvenirs. D'après Loiza, "si on était restés en France, on n'aurait peut-être pas eu l'idée de venir découvrir tous ces pays". "J’ai appris beaucoup de choses" dit Maxence. En effet, pas beaucoup d'enfants en France savent faire la différence entre Guarana, Guarana Jesus et Inka Cola (sodas locaux), entre les différents fruits tropicaux ou peuvent vanter les mérites de la gastronomie du Minas Gerais !

Des liens familiaux plus forts
L'expatriation est une expérience qu'on vit en famille : les voyages, les galères du début, les découvertes, on partage tout ensemble et ça renforce les liens. Maxence, Victor et Loiza pensent que ça amène l'ensemble des membres de la famille "à être plus solidaires. Les amis sont loin, alors on parle de nos secrets et inquiétudes avec les gens qui sont là, nos parents et nos frères et soeurs ".

Même si c'est intéressant de découvrir un autre pays, le manque de France est toutefois présent. Côté cœur : la famille et les amis. Dur dur pour Paul qui a ses deux grands frères, Damien et Tristan, qui sont restés au pays natal pour faire leurs études : "Heureusement, il y a internet pour avoir des contacts, et puis on va les voir et parfois, c'est eux qui nous rendent visite ". Loiza aimerait bien voir plus souvent sa famille, et notamment son petit cousin "qui grandit trop vite !". Mais elle se réjouit de l'arrivée prochaine de ses grands-parents à qui elle va pouvoir présenter sa nouvelle vie : "Ca va être trop bien !". Côté estomac, c'est le cri du cœur : Haribos, moules-frites, fromages, chocolat, quenelles, charcuterie, raclettes, etc. Difficile de s'en passer !

Et pour plus tard ?
Au bout de 4 ans et demi d'expatriation, Victor s'avoue "soulagé et heureux" de rentrer en France dans 6 mois parce qu'il a l'impression "d'avoir fait le tour des choses". L'envie de retrouver ses repères français se fait sentir. Et pour lui, pas question d'envisager un futur hors de la France dans les années à venir. La majorité des autres a bel et bien été touchée par "le virus de la bougeotte". D'après Grégoire, partir en expatriation, "c'est une chance qui n'est pas donnée à tous, il faut en profiter. Après le Brésil, j'aimerais bien repartir vers d'autres horizons, comme le Japon ou les Etats-Unis."

Les adolescents ont déjà conscience de l'atout que représente l'expatriation pour leur avenir professionnel : Justine et Maxence estiment que parler plusieurs langues et avoir découvert plusieurs pays enrichit leur culture générale. D'ailleurs pour eux, trouver un métier les amenant à continuer à se déplacer leur semble inévitable. Justine se voit bien intégrer une entreprise comme Air France pour garder la "liberté de voyager". Quant à Maxence, il envisage de devenir militaire, ce qui pourrait l'amener à exploiter ses compétences linguistiques et lui donner la possibilité de faire de nombreux voyages.

Justine B., Grégoire B., Paul B., Maxence J., Victor J., Loiza L.

Un article commun sur l'expatriation

Avec Anne-Louise, nous ne pensions pas que la discussion sur le sujet de l'expatriation vue par les enfants donnerait lieu à de si longs et intéressants débats ! Le résultat en est un long article écrit à 6 mains à mettre entre les mains de tous les parents expatriés :)

LE CHIFFRE DU JOUR – 18.076.876 entrées pour le film Intouchables

Très grand succès pour le film Intouchables qui a déjà dépassé La grande vadrouille et ses 17.273.343 entrées au box office. Le dernier film à tenir tête à Intouchables reste Bienvenue chez les Cht'is qui avait dépassé les 20 millions d'entrées. Mais vu le triomphe que connaît le film du duo Omar Sy – François Cluzet à l'étranger, on peut penser que, d'ici quelques semaines, il pourrait détrôner Bienvenue chez les Cht'is. Affaire à suivre ! Le film devrait sortir au Brésil au printemps.

Auteur : Victor J.

ZOO - Deux pandas prêtés par la Chine à la France

Après 8. 833 kilomètres de vol, depuis Chengdu en Chine, les deux pandas « Rondouillard » et « Joyeuse » ont finalement atterri le 15 janvier 2012 à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle. Un accueil de stars les attendait : l'ambassadeur de Chine en France et une centaine de journalistes étaient présents pour célébrer l'événement. Les deux spécimens de cette espèce très menacée ont ensuite été transférés au ZooParc de Beauval, où des cages climatisées et des plantes spécialement venues de Chine leurs avaient été préparées. Le directeur du zoo estime que les pandas devraient attirer 100.000 visiteurs supplémentaires par an.

Auteur : Paul B.

ETATS-UNIS - Barack Obama peut-il être réelu ?

Les élections américaines approche est-ce-que l’actuel hôte de la maison blanche va être réélu ? Le point sur ses forces et ses faiblesses. Barack Obama a peut-être plus de chances d’être réélu qu’on ne le croit. Comme chacun le sait, l’élection présidentielle américaine se déroule en  novembre 2012. Il  reste donc 11 mois a  Barack  Obama  pour commencer à améliorer l’économie américaine. Initialement mis en difficulté par la victoire des Républicains aux élections de mi-mandat de novembre 2010, Barack Obama n’a jamais eu une cote de popularité aussi haute depuis le début de son mandat. Cela s’explique par la réforme de la santé de 2009, le retrait des troupes en fin 2011 de l’Irak et la mort de Ben Laden. Depuis 1972 (après le retrait du président Johnson la fois précédente), les présidents sortants ont toujours demandé et obtenu l'investiture de leur parti en vue d'un second mandat. Obama, qui s'est déclaré candidat à un second  mandat dès le 4 avril 2011, ne devrait donc rencontrer aucune difficulté pour obtenir cette investiture. Depuis que son ancienne concurrente lors des primaires de 2008, la Secrétaire d'État Hillary Clinton, a déclaré qu'elle ne se présenterait pas à celles de 2012, seul un petit candidat, l'activiste anti-avortement Randall Terry, a annoncé en janvier 2011 son intention de se présenter aux primaires démocrates. Mais comme le souligne le magazine  Le Point, aucun Président Américain n’a été réélu avec un taux de chômage atteignant les  7% . Barack Obama est cependant a plus de 9% .

D’après Karine Prémont Chercheuse associée à l'Observatoire sur les États-Unis de l'UQAM interviewée  par le site internet La Presse :  « Malgré le premier mandat décevant de Barack Obama (en raison notamment de l'état de l'économie américaine et d'un leadership chancelant face à une très forte résistance des républicains), ses chances de réélection en 2012 sont, pour l'instant, plutôt bonnes. » Oui car celui-ci a quelques atouts dans sa poche. Car le 9 septembre 2009 Barack Obama  a réussi a défendre devant le Congrès américain une de ses principales promesses de campagne : réformer le système de santé. Pour rappel en 2009 ,47 millions d'Américains, soit 15 % de la population, n'ont pas d'assurance-santé.  Le président a hérité de sont prédécesseur  de 2 guerres dont celle d’Irak  qui pour lui était nullement indispensables.Il essaye de se dépêtre du bourbier Irakien qui a couté la vie à 4474 soldats américains en ordonnant le retrait des troupes qui a été fini à la fin de l’année dernière. De plus, la mort de Ben Laden prive ses adversaires d’un argument massue  selon lequel l’actuel hôte de la maison blanche n’aurait  aucune vision globale en matière de politique étrangère. La mort de la bête noire des Etats-Unis risque fort de réduire leur argument en poussière. Mais aussi le sang-froid dont il a fait preuve lors de l’opération Geronimo, qui a abouti à la mort du leader d’Al Qaeda est un atout pour sa réélection. Son dernier atout est son charisme qui est toujours intact depuis 2008. Il a des chances d’être réélu mais le combat sera rude.

Auteur : Maxence J.

CATASTROPHES NATURELLES – Pertes économiques record

286 milliards : c’est le coût engendré par les catastrophes naturelles en 2011. Cette somme colossale a été la conséquence d’une année 2011 particulièrement dévastatrice. Outre les pertes économiques, l’ONU a également enregistré 29.782 décès et 260 millions de personnes ont été concernées par ces cataclysmes.Petit retour sur les principales catastrophes de l’année passée : sur les 286 milliards d’euros, 210 ont été dépensés pour venir en aide aux victimes du séisme, puis du tsunami au Japon. Cet événement a sûrement été l’un des plus marquants de l’année 2011, éclipsant d’autres catastrophes qui ont eu lieu dans divers pays du monde, comme les inondations en Thaïlande et en Australie ou encore les ouragans aux Etats-Unis.


Auteur : Grégoire B.

TECNHOLOGIE - Facebook détrône Orkut

Avec 192% d'augmentation d'audience en un an, Facebook a finalement dépassé le réseau social brésilien, Orkut, en décembre 2011. Les chiffres divulgués par ComScore sont indiscutables : Facebook est passé de 12,3 millions de visiteurs à 36,1 millions et se place donc à la tête des réseaux sociaux les plus utilisés au Brésil. La majorité des « facebookiens » ont entre 15-24 ans et 25-34 ans. Ces derniers se répartissent surtout entre São Paulo (34, 2%) et Rio de Janeiro (12, 9%). 
Orkut se contentera de la médaille d'argent avec 34, 4 millions d'utilisateurs à la même date. Le Brésil faisait partie des 7 pays (Chine, Japon, Corée du Sud, Vietnam, Pologne, Russie) où le géant des réseaux sociaux n'était pas prédominant.

Auteur : Justine B.

ACCIDENT - Un énorme paquebot s’est échoué en Italie

Le Costa Concordia, un paquebot, a heurté un rocher. Cela s’est passé pendant la nuit du vendredi 13 au samedi 14 janvier 2012 vers 20 heures, heure française. Le capitaine aurait voulu faire plaisir à un membre de l'équipage en passant près de son île. Le navire est passé tellement près de la côte qu’un rocher a déchiré la coque sur plus de dix mètres. Sur les 4.229 passagers présents à bord, 11 morts sont à déplorer et une vingtaine de personne sont encore portées disparues. Le capitaine a laissé sombrer son navire, s’est sauvé le premier et s’est réfugié sur l’île. Il a été arrêté et accusé d’abandon de navire, d’homicides multiples et de navigation dangereuse.

Auteur : Loiza L.

Un travail autour de la brève

Après avoir découvert le monde de la presse et les termes techniques, nos journalistes en herbe sont fin prêts à se mettre à la pratique ! Leurs premiers écrits en solitaires sont des brèves traitant de sujets d'actualité qu'ils ont soigneusement sélectionnés... Découvrez toutes leurs productions.

Place aux enfants !

La semaine dernière, durant deux jours, six enfants ont décidé de venir découvrir le milieu du journalisme en compagnie de l'équipe du Petitjournal.com de São Paulo. De la théorie en passant par la pratique de la réunion de rédaction, de l'interview, de la rédaction d'articles ou de brèves, l'atelier a été intense et riche en productions. Nous remercions vivement les enfants pour leur énergie et leur implication, et vous invitons à découvrir le fruit de leur travail à travers ce blog !